« "Assfam", c’est un métier extrêmement riche humainement et émotionnellement », relate Cécile. Ce métier, elle l’exerce depuis 2019, après en avoir discuté avec Émilie, assistante familiale et amie, qui lui a partagé sa passion et donné envie. « J’adore ce métier que je connaissais puisque ma mère le pratiquait. Aider des enfants, c’est beaucoup de gratitude et je me sens bien », explique celle qui a d’abord été policière avant de se reconvertir il y a sept ans.
L’assistant familial a en effet pour mission de prendre en charge, à son domicile, un ou plusieurs enfants âgés de 0 à 21 ans, ne pouvant être maintenus auprès de leurs parents, généralement sur une longue durée. D’où l’importance de l’implication tout entière de la famille. « C’est un projet de famille et il faut avoir une grande disponibilité », confie Émilie. « Il faut être en capacité d’offrir aux enfants un cadre de vie sécurisé, chaleureux pour qu’ils puissent grandir et s’épanouir », précise Cécile.
Donner sécurité et bonheur à un enfant
Les assistants familiaux ne travaillent pas seuls, chaque enfant ayant un référent éducatif et un psychologue. Cécile et Émilie le soulignent : « Nous formons un trio autour de lui. Nous pouvons intégrer des groupes d’échanges et de travail, et suivre des formations, notamment sur l’arrivée et le départ de l’enfant. Nous sommes en lien avec les services du Département que nous contactons si besoin. » Intense, parfois éprouvant, aucune des deux ne regrette ce choix, bien au contraire. Elles co-animent d’ailleurs les réunions d’information* pour mieux faire connaître ce métier et susciter des vocations ! Car, pour elles, donner du bonheur à un enfant est l’une des plus belles missions.
*Des réunions sont organisées à Besançon, Montbéliard ou Pontarlier durant l’année.
Le Département recrute toute l’année
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« Pour être assistant familial, il faut obtenir l’agrément du Département et avoir réalisé, dans les deux mois préalables à l’accueil du premier enfant, un stage obligatoire d’une durée de 100 heures : c’est un métier de coeur exercé par des femmes, des hommes ou des couples », précise Patricia Lime-Vieille, Vice-présidente en charge de l’enfance et de la famille.
Une formation sur mesure et adaptée aux besoins des enfants accueillis doit être suivie après la signature du contrat. Sa durée évoluera à compter du 1er janvier 2026, passant de 240 à 420 heures sur une période de 18 à 36 mois (au lieu de 24 mois). Il est aussi demandé de passer les épreuves de certification rattachées au diplôme d’État d’assistant familial. Son obtention permet de renouveler l’agrément de façon illimitée, mais n’est pas obligatoire pour exercer.
Une fois recrutés, les assistants familiaux rejoignent l’équipe et deviennent agents contractuels de la collectivité bénéficiant ainsi de congés, formation continue et protection sociale complémentaire.
